Les formidables avancées technologiques de la fin du XXe siècle dans les sciences médicales ont « des-organisé » – clivage par organe – la médecine en spécialisant à outrance la prise en charge des pathologies chez l’être humain le considérant plus comme un empilement d’organes qu’un être global.
Qui plus est, les hôpitaux ont été et sont encore construits sur cette base de réflexion en sectorisant le corps humain : le cœur à la cardiologie, les glandes à l’endocrinologie, le sang à l’hématologie, les poumons à la pneumologie, etc.
La science s’est efforcée de trouver des solutions mécanistiques et chimiques à chaque problème résultant d’un dysfonctionnement d’organe privilégiant une médecine du symptôme, du chiffre, de l’image tout en délaissant l’approche holistique du patient, essence même de la médecine générale en secteur ambulatoire et de la médecine interne en hospitalier.